Quand la peur fait devenir dépressive

flo92350 Messages postés 1 Date d'inscription mardi 30 décembre 2008 Statut Membre Dernière intervention 30 décembre 2008 - 30 déc. 2008 à 17:01
 caco - 30 déc. 2008 à 17:43
Bonjour peut etre trouverais des amis parmis vous qui pourrait me comprendre et me conseiller ?.
Quand j'étais enfant j'étais très peureuse, je fuiyais la réalité dans mes rêves, c'est pourquoi j'étais très tete en l'air, je fuyais cette réalité en rêvant, je parvenais difficilement à me concentrer et j'ai dû énormement travailler pour avoir mon bac, plus que la plupart des autres étudiants. J'ai eu un petit ami pendant 14 ans qui a été pour moi comme un tuteur, mais notre couple était bancale, car très peu de relations intimes et donc impossible d'avoir d'enfant. Nous avons dû nous séparer et depuis 4 ans maintenant je suis célibataire. Je vis très mal mon célibat car la solitude m'angoisse au plus haut point. Maintenant je suis depressive et je n'arrive pas à m'en sortir.
Le problème aussi que je rencontre quand je me prends d'affection pour un homme c'est que j'en deviens dépendante affectivement. Et lorsqu'il y a des choses qui ne me conviennent pas, cela créé des anguoisses en moi.
J'ai dû donc me séparer d'une autre personne à cause de mes anguoisses.
Je supporte de moins en moins la vie. Souvent je me dis à quoi bon. J’ai 38 ans et cela fait longtemps que je suis en dépression et quand je dis longtemps, ca soit bien dater depuis l’enfance. Même enfant je n’appréciais pas cette vie, j’étais une enfant anxieuse et très rêveuse qui manquait de confiance en soi, et je restais cloitrée chez moi car l’extérieur me faisait peur et aujourd’hui avec les déceptions affectives, le fait de ne pas avoir eu d’enfant, la solitude, ma dépression est de plus en plus forte.
Je vis au jour le jour mais sans aucune envie, comme un zombie. Mêmes les petits plaisirs de la vie ne me sont d’aucun secours. Je vois des thérapeutes depuis l’âge de 18 ans, mais aucun n’a pus m’aider. Je ne parviens pas à changer ma façon de voir les choses, me persuader que la vie est belle, je n’y arrive pas. C’est vrai, que je suis né dans un milieu peu ouvert avec des parents qui ne s’entendaient pas du tout et une mère souvent déprimée. J’ai l’impression d’avoir fait l’éponge toute mon enfance et maintenant je n’arrive pas à être légère. Quand je côtoie les gens qui vont « bien », qui ne sont pas dépressifs car ils ont des envies, cela me fait mal, car je me sens tellement différente d’eux et pas à leur hauteur. Cette dépression, je m’en rends compte maintenant m’empêche d’être bien avec les autres, et provoque des angoisses dès que je suis en contact avec quelqu’un car j’ai peur que la personne ne m’apprécie pas. Je ne sais comment expliquer mais au fond de moi, c’est comme si j’avais jeté l’éponge et du coup, la vie m’est pénible, très pénible.
Du coup, depuis ma dernière séparation, due à des crises d’angoisses, je n’ose plus rencontrer qui que ce soit, je n’ai plus confiance en moi du tout et suis terriblement malheureuse car j’ai terriblement peur en même temps de la solitude.
J’ai l’impression d’être enfermée dans mes peurs, de ne plus être ouverte aux autres, car les autres soulignes mon incompétence et ma lâcheté. Comment sortir de ce cercle négatif ? J’aurai tellement besoin d’une aide amicale, mon psy me dit de me trouver des activités, ce que j’ai fait, mais je ne parviens pas à les apprécier. Je suis sous AD depuis 1 an.

2 réponses

00lina00 Messages postés 29347 Date d'inscription lundi 1 décembre 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 5 août 2023 6 245
30 déc. 2008 à 17:41
Bonsoir flo,

Tu sais, la vie est faire de haut et de bas. Ne crois pas, lorsque tu rencontres des gens, qu'ils vont tous bien. Beaucoup d'entre cachent leur "mal être". Ils ont une façade.

Pour ma part, tout le monde dit que je nage dans le bonheur. Mais, qu'est-ce le bonheur ? Il y a des moments où moi aussi j'ai envie de tout "foutre en l'air" mais il y a une petite voix qui me dit de me battre.

Et petit à petit, on construit sa vie, son "bonheur".

Alors, bas toi. Il y aura toujours sur ton chemin quelqu'un qui t'appréciera, parfois même, on passe à côté de ces personnes car on est trop replié sur soi.

Courage flo. Ne coules pas : il y a au moins des bouées sur ce forum.

Bises
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